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  • Photo du rédacteurÉric Baudet

Angélique Bec, 31 ans, artiste et éducatrice spécialisée à Avranches

Dernière mise à jour : 7 déc. 2022


Angélique Bec au Gué de l'Épine le 22/11/2022 © Eric Baudet


Elle a ouvert son mur Instagram, L’encre des saisons, un peu avant la naissance de son fils, en septembre 2021. Elle y publie régulièrement depuis des photographies de ses herbiers, cyanotypes et photogrammes. Elle compose de véritables tableaux à base de fleurs et feuilles séchées. Des bouquets géométriques, des Monts Saint-Michel multicolores et graciles, des montgolfières élégantes. Quelques pièces représentent la femme aux fleurs et au mono- sourcil, la célèbre artiste mexicaine, Frida Kahlo. L’inspiration d’Angélique et la poésie végétale qui émane de ses œuvres sont aussi bien nourries par sa Normandie natale que par son goût pour les voyages. « J’ai commencé les herbiers pendant ma grossesse. J’ai toujours aimé bricoler, je ressens le besoin de créer. Avant la naissance de Léon, mon fils, j’ai aussi réalisé une fresque dans sa chambre ». Elle expose pour la première fois au Fêno à Caen, le festival de l’excellence normande en octobre 2022 et vend presque toute sa production en trois jours. Une trentaine d’œuvres. « J’ai eu l’impression de jouer à la marchande » dit-elle en riant. Un bel encouragement pour cette trentenaire qui n’est pas artiste professionnelle mais éducatrice spécialisée dans la Manche. « Je n’ai pas les moyens d’avoir un lieu à moi pour vendre mes tableaux, jusqu’à maintenant je les vendais au compte goûte, dans l’épicerie de produits régionaux d'un ami, le Local, à Avranches ».


Elle expose pour la première fois au Fêno à Caen


Ce qu’elle souhaite, c’est partager sa passion créative, lors d’ateliers collectifs, avec des amateurs, comme elle. « J’apprécie de me confronter aux goûts des autres, à ce qu’ils trouvent beau ». Elle reconnaît volontiers qu’elle a encore beaucoup à apprendre. « il y a pas mal de fleurs que je n’arrive pas à presser comme je veux. Je cherche la meilleure technique en fonction du pétale et du temps de séchage, qui varient entre quatre et douze semaines ». Aujourd’hui elle réfléchit à de nouveaux tableaux, de nouveaux motifs. « J’aimerais faire la carte de la Normandie, de nouvelles montgolfières et pourquoi pas travailler sur des logos de marques, si l’opportunité se présente ».

Pendant la pandémie, elle vivait au Canada et travaillait auprès des Innus, un peuple autochtone, originaires de l’est du Québec. Elle rentre en France suite au décès de sa grand-mère,

pensant y séjourner quelques mois avant de repartir. Fin 2020, elle est enceinte. Avec son compagnon, Maxime, ils décident de rester en Normandie. Ils sont tous les deux originaires de Saint-Hilaire-Du-Harcouët. « Je ne sais pas si je me sens plus normande qu’autre chose, mais je me sens bien en Normandie. Avec Maxime, on a toujours su qu’on y reviendrait. Et avoir un enfant m’a redonné envie de vivre à côté de ma famille ». Elle a vécu à Caen, Rennes et Angers, mais c’est à Avranches qu’elle a sa bande d’amis. « La baie du Mont Saint-Michel, c’est quelque chose, c’est là que je me ressource. Un jour j’aimerais avoir une maison au fond de la campagne avec mes ruches et mes poules ».


 

Mont Saint Michel © Angélique Bec

 

Frida Khalo © Angélique Bec

Contactez Eric Baudet:

Tel: 0612636605








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